François Morgant, Président des Deauville Green Awards : « Tous nos espoirs résident maintenant dans la nouvelle génération. »
Président du Festival international des productions audiovisuelles pour le développement durable et les éco-innovations, dont c’est la 9e édition cette année, François Morgant nous explique son engagement, revient sur ses meilleurs souvenirs des Deauville Green Awards, et donne des trucs et astuces pour être plus responsable.
Publié le 26/02/2020 à 16:49, mis à jour le 04/11/2020 à 19:10.
Votre déclic pour lancer les Deauville Green Awards ?
Le déclic s’est produit en 2009. A l’époque, je cherchais un festival international audiovisuel sur le Développement Durable pour présenter une série de courts documentaires de commande que ma société de Production NMC avait produit pour l'Agence Française de Développement. Ne trouvant pas de festival professionnel axé sur ce thème, j'ai décidé avec Georges Pessis qu'il était temps de le créer. En 2010 naissait le premier festival au monde regroupant les films Documentaires TV, d’entreprise et les campagnes publicitaires de sensibilisation. Aujourd’hui, à ma connaissance, il est encore aujourd’hui unique en son genre.
Votre meilleur souvenir des Deauville Green Awards
Chaque Deauville Green Awards est l’occasion de se créer de beaux souvenirs et de faire de belles rencontres, notamment celle avec Arnold Schwarzeneger qui profitait de son passage en France pour présenter une série de documentaire sur le climat. J’ai pu également rencontrer des personnalités comme Jane Goodal, Jean Jouzel, Isabelle Autissier, Jean Louis Etienne, Yan Arthus Bertrand, Cyril Dion...
Une bourde évitée de justesse dans l’organisation des Deauville Green Awards
Le moment le plus stressant, ce sont souvent les quelques minutes avant la soirée de remise des prix. Comme la fois où notre maitresse de cérémonie, Vanessa Logerais, m’appelle au secours pour me dire qu’elle ne peut pas monter sur scène car un flacon de fond de teint est tombé sur sa robe pendant sa séance de maquillage. Heureusement, nous avons trouvé in extremist une magnifique salopette fabriquée à partir de chute de tissu des uniformes RATP que portait notre partenaire créateur styliste qui a fondé « les recuperable" .
L’anecdote qui tue sur les Deauville Green Awards
Ce qui ne tue pas rend plus fort !
Qui est votre modèle dans le « good » et pourquoi ? Qui vous inspire ?
Nous aurions sans doute besoin d’un homme providentiel qui pourrait nous inciter à changer pour un système plus respectueux de la planète et de la société. Malheureusement, il n’existe pas encore. Il y a surtout aujourd’hui des contre-modèles qui font exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire : Trump, Bolsonaro, je préfère m’arrêter là...
Une initiative good qui vous a plu
L’événement Change Now le mois dernier au Grand Palais m’a surpris par son ampleur, par son professionnalisme, par son caractère international, par l’intérêt des solutions proposées.
Trois conseils pour être good au quotidien
Réfléchir aux conséquences directes et indirectes de nos actes, encourager ceux qui font bien, ne pas être trop naïf, crédule ou gentil face à ceux qui font mal.
Vos espoirs pour le futur
Tous nos espoirs résident maintenant dans la nouvelle génération. Il ne faut pas compter sur les « boomers » (génération de l’après-guerre) pour changer radicalement la façon de vivre, de gagner de l’argent, de manger ou de prendre leurs vacances…
Un ou deux trucs et astuces pour passer au « good » dans la sphère professionnelle
Faire ses calculs et se rendre compte que c’est rentable de faire bien les choses : l’éthique, ça paie.
L’innovation « good » qui vous a le plus surpris ou enthousiasmé
Les vélos et triporteurs qui roulent garce à des cartouches d’hydrogène Stor-H rechargeables à vie et qui permettent de stocker de l’énergie propre et sans attendre la recharge électrique.
