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« Les marques doivent assumer ce qu’elles sont. Ce n’est pas grave d’être imparfait s’il y a une intention de s’améliorer. » 

Rédactrice en chef de TheGood, Camille Lingre nous présente le tout nouveau concept éditorial de notre confrère INfluencia.  

Publié le 03/09/2020 à 15:29, mis à jour le 04/11/2020 à 19:10.

CAMILLE LINGRE
© DR

Depuis plus de quinze ans, INfluencia analyse les tendances et mouvements qui agitent le monde, qui poussent marques et entreprises à repenser leurs modèles. Le lancement de cette newsletter TheGood était donc une évidence pour la marque média ? 
Effectivement, il est dans les gènes d’INfluencia de décrypter les tendances, les mouvements qui font évoluer les marques et les entreprises. Au fil du temps, nous avons vu des verticales s’installer comme le retail, la food, les mobilités, etc. Des thématiques que l’on a bien sûr analysées. Concernant le Good, cela fait déjà des années que nous sommes sur ce sujet, nous lui avons même dédié notre dernière revue papier du mois de juin. Il était donc assez évident - qui plus est avec l’arrivée du Covid-19 - de lancer un média BtoB sur cette thématique qui puisse ouvrir le champ sur plusieurs formats et verticales. 

Il existe de nombreuses newsletters ayant pour ligne éditoriale le green et la RSE. En quoi TheGood entend se différencier ? 
TheGood est avant tout un écosystème. Notre différenciation réside dans notre ambition d’avoir un rôle d’accompagnant et de guide. Nous voulons parler du concret, des preuves d’engagements des marques. On n’arrête pas de dire à ces dernières qu’il faut passer du dire au faire, donc à nous aussi de les y aider, de leur donner des clefs. 

Notre idée est véritablement d’accompagner les marques vers une transition écologique, socio-environnementale de leur modèle. Cela passe évidemment par un décryptage rédactionnel (études, interviews, mises en avant de bonnes pratiques, etc.). Pour cela il y a la newsletter hebdomadaire que nous venons de lancer et qui va être accompagnée d’un site très prochainement. Seront également développés d’autres pôles tels que des événements, du webcast, du consulting. Sur ce dernier volet, il s’agira de proposer des notes de tendances, des synthèses, de la mise en lumière de certains insights qui inspireront les marques et les entreprises.  

Selon vous, quel est l’enjeu n°1 des marques et entreprises qui prennent aujourd’hui la parole en matière de transformation écologique, sociale et solidaire ? 
C’est déjà très bien que les entreprises prennent la parole sur ces sujets. Aujourd’hui, toutes les entreprises parlent de raison d’être, c’est dans la boucle de tous les marketeurs, mais derrière il faut des actes. L’enjeu demeure vraiment la mise en place de mesures concrètes - en interne comme en externe - dans les systèmes de production, les produits, les services, etc. Autant de questions qui feront qu’ensuite les prises de paroles des marques seront en phase avec ce qu’elles produisent. Je ne crois pas que la question soit « comment faire une campagne Good » mais plutôt « comment on transforme son business pas à pas ». Enfin, je pense que les marques doivent assumer ce qu’elles sont. Ce n’est pas grave d’être imparfait s’il y a une intention de s’améliorer. Car désormais, ce que veut le citoyen-consommateur c’est qu’on lui parle honnêtement, avec sincérité. 

Pour terminer, votre engagement Good personnel ?
Les luttes pour la justice sociale. Je suis très militante et engagée auprès de pas mal d’associations en faveur de la justice sociale, de la diversité, etc. C’est pour moi une évidence, mais des thèmes toujours actuels et à défendre. 

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