« Notre nouveau club international, le GISC, se veut référent sur les questions d’impact et de sustainability »

Drive Innovation Insights (DII) a été créée il y a près de 30 ans et revendique plus de 200 membres au sein de ses clubs. Comment l’agence se distingue-t-elle sur le marché événementiel et du conseil BtoB ?

En tant qu’agence événementielle BtoB, nous nous distinguons par un public cible expert, à savoir les décideurs, des C-Level que nous accompagnons notamment au travers de l’animation de communautés. A date, DII revendique 8 clubs qui permettent à nos membres d’échanger sur les problématiques et challenges de leur profession.

Nous leur garantissons un format de discussions unique, selon la règle de Chatham House, pour une confidentialité garantie.

Nous leur garantissons un format de discussions unique, selon la règle de Chatham House, pour une confidentialité garantie. Par ailleurs, notre positionnement éditorial est prisé puisque nous allons chercher des intervenants experts et parfois décalés qui permettent à nos audiences d’appréhender leur métier différemment. Enfin, l’échange entre décideurs de haut niveau, dans un format confidentiel, est propice aux partages de bonnes pratiques entre pairs. 

Sur quel panel d’expertises intervenez-vous ? 

Nous animons des communautés de directeurs affaires publiques, de décideurs financiers, ainsi que des communautés autour de la Data et l’intelligence artificielle, du marketing et de l’innovation, de la santé, ou encore de la communication. Nous couvrons donc des thématiques très variées, en parallèle de notre expertise événementielle qui va de la conception de contenus à forte valeur ajoutée au marketing BtoB à l’event management, la recherche d’intervenants et de partenaires, etc.

Parmi les 150 événements annuels que vous organisez, quelle est la proportion d’événements en marque blanche vs les événements organisés pour vos membres ?

Outre notre programmation, nous organisons en effet des événements sur-mesure pour des partenaires intéressés par la cible décideurs. En fonction de leurs besoins stratégiques, nous créons avec eux grâce à notre expertise éditoriale des contenus qui leur assurent un positionnement de thought leader sur leur marché. La majorité des événements que nous organisons reste ceux que nous proposons sous notre marque à destination de nos communautés professionnelles sous des formats très variés (dîners, ateliers, conférences, webmeetings, petits-déjeuners…). 

Vous faites partie du même groupe que le média POLITICO. Celui-ci participe-t-il à l’élaboration de vos contenus ?

En effet, DII appartient au groupe Axel Springer et nous sommes société-sœur de POLITICO Europe. Nous travaillons de plus en plus avec le média, répondant ainsi à une demande croissante de nos clients communs. C’est donc une véritable complémentarité de services que nous offrons, à l’image du Global Public Affairs Club, notre premier club international lancé en 2018 qui s’adresse aussi aux abonnés de POLITICO Pro qui travaillent sur l’actualité législative et réglementaire. Notre nouveau club Global Impact & Sustainability (GISC) s’inscrit d’ailleurs dans cette logique. D’autre part, dans le cadre des événements en marque blanche que nous organisons, nos clients peuvent être intéressés par l’intégration d’un POLITICO spotlight piloté par un journaliste-maison qui respecte l’indépendance éditoriale et la neutralité du média. 

Le nouveau club « Global Impact & Sustainability Club (GISC) », répond à des questionnements très actuels. Pour autant, comment éviter de tomber dans le piège du greenwashing ? 

Ce second club international se veut référent sur les questions d’impact et de sustainability. Notre objectif est de faire parler les professionnels dans un climat de confiance. La problématique du greenwashing est certes dans tous les esprits, mais les professionnels de notre club se réunissent pour partager des bonnes pratiques, avoir un impact positif dans leur entreprise et vis-à-vis des publics externes. 

DII a un rôle de formation sur les pratiques récentes qui questionnent encore beaucoup et accompagne les professionnels dans la transformation durable de leurs business et la définition de leurs rôles à géometrie variable.

DII a un rôle de formation sur les pratiques récentes qui questionnent encore beaucoup et accompagne les professionnels dans la transformation durable de leurs business et la définition de leurs rôles à géometrie variable. Lors du premier événement du GISC, le Webmeeting intitulé « What impact and which sustainability ? » qui se déroulera le 27 juin, nous aurons le témoignage d’intervenants en provenance de Nouvelle-Zélande, de Finlande ou encore d’Europe du Sud. Nous ouvrirons donc les horizons de notre audience, ce qui ne nous empêchera pas d’avoir parfois des approches plus régionales à d’autres moments. 

Quelles différences entre ce nouveau club et celui dédié à la communication RSE ?

Certains événements du GISC traiteront de sujets pouvant être connexes et seront ouverts aux membres de notre club Communication RSE. Cependant les besoins demeurent différents et le club Communication RSE n’a pas de vocation internationale et est animé en français. 

Vous avez pris la direction générale de DII en début d’année. Quelle est votre feuille de route, et quels sont à terme vos perspectives d’avenir ?

Je travaillais auparavant chez POLITICO donc les sujets de DII ne m’étaient pas étrangers. Je vais poursuivre la stratégie mise en place précédemment, à savoir le développement de l’animation de communautés et l’accompagnement des professionnels tout au long de l’année. Grâce à mon background, j’ai une appétence particulière pour les sujets internationaux et suis heureuse de constater qu’il y a une véritable demande pour une approche globale. Ces dernières années, l’agence a été très résiliente et agile, nous allons donc poursuivre en ce sens tout en mettant davantage l’accent sur notre expertise éditoriale.