Entretiens

3 questions à 3 happy organisateurs

Bien évidemment, la satisfaction d’un événement tient avant tout à celle des participants. Une fois n’est pas coutume, pour cette Spéciale 200e, nous avons demandé à 3 organisateurs de nous partager leur ressenti et leurs émotions durant ces points d’orgue de la rencontre professionnelle.

Publié le 23/08/2023 à 16:31, mis à jour le 23/08/2023 à 22:08.

3 questions à 3 happy organisateurs
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François Bitouzet, directeur général de Viva Technology, à propos de VivaTech 2023

1/ Votre plus grande fierté ? 

Pour mon premier VivaTech en tant que directeur général je dois dire que je suis particulièrement fier que notre événement ait franchi cette année le cap des 150 000 visiteurs venus du monde entier, curieux et passionnés de nouvelles technologies, à la découverte de cet écosystème tech incroyable. Je suis absolument ravi que notre proposition de valeur, que ce soit en termes d'innovations, d'expériences, de conférences ou encore de business, permette à VivaTech de se placer au niveau des plus grands événements tech mondiaux.

2/ Votre instant mémorable ? 

Sans hésitation : la session avec Elon Musk ! Ce moment restera gravé dans ma mémoire car nous avons réellement créé un événement au sein même de l'événement et c'est la magie de notre métier. Nous avons eu la confirmation de sa venue seulement une semaine avant VivaTech et toutes les équipes se sont mises en ordre de bataille pour rendre possible ce rendez-vous incroyable. Quand on a vu l’engouement créé par l’annonce, on a décidé de prendre le Dôme de Paris pour accueillir le plus de monde possible. C’était une ambiance incroyable, la ferveur était palpable, on avait l’impression que c’était une rockstar que les gens étaient venus voir !

3/ Votre ROI / ROE ?

Ce sont les milliers de startups présentes à VivaTech qui ont pu générer des leads commerciaux avec des clients venus du monde entier et nouer des relations avec des investisseurs. Au moment où l’environnement est particulièrement tendu pour tout l’écosystème, il était essentiel d’affirmer encore plus fort notre ADN d’accélérateur de business. C’est ce que nous avions tenu à porter avec notre devise "In tech we trust", et ce pourquoi nous nous sommes battus pour rendre possible pendant les 4 jours de VivaTech en créant encore plus de connections et d’opportunités pour tous les acteurs de la Tech, du Digital et des Startups.

Aziliz de Veyrinas, directrice déléguée du groupe Les Échos Le Parisien Événements, à propos d’Inclusiv’Day 2023

1/ Votre instant mémorable ? 

Ma plus grande et belle émotion d’avoir accueilli une nouvelle fois Olivier Goy, fondateur d’October, en main stage : il était en déambulateur l’année dernière et ne savait pas si sa maladie de Charcot lui permettrait d’être parmi nous cette année. C’est en fauteuil roulant et avec une voix de synthèse qu’il est venu sur Inclusiv’Day 2023 nous présenter son film « Invincible été », et nous l’attendons de pied ferme l’année prochaine !

2/ Votre état d’esprit à J-1 ? 

Un état d’esprit teinté forcément d’une grande excitation avant d’accueillir plus de 4 500 acteurs économiques au sein de Paris La Défense Arena pour parler de handicap, diversité et inclusion, ainsi qu’une véritable satisfaction des équipes d’avoir de l’impact sociétal au travers d’Inclusiv’Day.

3/ Votre plus grande fierté ? 

Avoir transformé le salon du handicap créé en 2016 en « Inclusiv’Day » pour en faire le plus grand rendez-vous physique des entreprises inclusives et des innovations sociales autour d’une ambition commune : Insérer les plus fragiles dans une société plus juste, et en faire le « Vivatech de la transfo sociale » !

Damien de Foucault, directeur général de l’UDECAM, à propos des Rencontres

1/ Votre plus grande fierté ? 

C’est ma plus grande fierté - et pourtant je le dis avec modestie car je n’en suis pas le seul responsable : Avoir restauré cette belle unité dont on me disait en arrivant qu’elle était un peu fragilisée. En fait, je ne pense pas qu’elle était fragilisée. Je pense juste que dans une période d’incertitude, en sortie de crise sanitaire, où l’ancienne déléguée de l’institution avait fait valoir ses droits à la retraite, où notre délégué par intérim assurait le suivi des affaires courantes en attendant l’élection d’un nouveau conseil d’administration, certains membres pouvaient se poser la question du rôle de l’UDECAM, de la pertinence de leur adhésion, … Un an après, je crois bien que la mission que nous a confiée notre président Thomas Jamet et qui tient en 2 mots « Donner Envie » a été remplie.

2/ Votre instant mémorable ? 

La publication d’une loi pour encadrer le marketing d’influence, avec toutes les parties prenantes, à Bercy, lors d’une réunion avec le ministre Bruno Le Maire, après 6 mois de groupes de travail. Un sentiment mêlé de fierté et de frustration. Frustration car toutes les recommandations que nous avions formulées n’ont pas été prises en compte : on définit, certes, un statut pour l’influenceur mais on ne distingue pas celui d’agent et celui d’agence (l’un conseille l’influenceur, l’autre la marque – l’absence de distinction entretient une part de confusion). Mais, en même temps, la fierté d’avoir assisté à la naissance d’un métier, reconnu par le marché et les pouvoirs publics, et d’avoir contribué à l’émergence d’une loi.

3/ Votre ROI / ROE ? 

Pas de KPI précis, les résultats de l’UDECAM se mesurant davantage sur des critères qualitatifs que quantitatifs. Je retiendrai cependant le nombre d’inscrits à nos 3 Rencontres de l’UDECAM : plus de 3 000 personnes. Je pourrais aussi évoquer le formidable développement de la visibilité de notre institution sur nos médias professionnels et les réseaux sociaux. C’est un reflet très fidèle du formidable accroissement de notre activité. Des chantiers très nombreux ont été lancés qu’il est impossible de mesurer en termes de ROI ou même de ROE, d’autant que l’UDECAM est une organisation « non profit ». Mais quand désormais un ministère nous sollicite pour participer à un groupe de travail, je me dis que la notoriété de notre institution auprès des pouvoirs publics n’est pas tout à fait nulle et j’y lis donc un certain « Return On Expectations ».

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