Retour sur Impact événementiel 

C’est d’ailleurs ce que l’on attend des grand-messes de filières qui, raisonnablement, ne peuvent plus se permettre de se reposer sur la seule valeur du networking. 

Œcuménique fut donc cette REF introduite par le nouveau président du Medef, Patrick Martin. Dans un message mêlant ambitions pour la France et tacles envers le gouvernement sur sa politique fiscale, le n°1 du patronat a également invoqué le pape François, avant de céder la parole, par vidéo interposée, au Président de la République. Pouvoir spirituel* et pouvoir temporel délivrant, chacun à sa manière et avec sa sensibilité, un message pro-business à destination d'entrepreneurs français réunis sous le thème flemingien « Demain ne meurt jamais ». Tout un programme ! 

Et en effet, c’est bien d’un véritable programme de débats ouverts auquel nous avons assisté. Syndicalistes, chercheurs, associatifs, politiques, penseurs, philosophes, économistes et autres sachants sont venus apporter leur pierre à cet édifice événementiel. Des femmes et hommes de bonne volonté. 

On repart toujours de ce type d'événements en se pensant plus intelligent que la veille. Jusqu'à maintenant, on pouvait considérer cette vertu comme se suffisant à elle-même. Pourtant, au regard des enjeux à relever, ne devrions-nous pas inventer un nouveau ROI, non pas un retour sur investissement mais un retour sur impact ? A savoir, vérifier post-événement si nous avons fait fructifier cette intelligence, si nous avons essaimé ces bonnes paroles, ou encore fait bouger nos propres lignes ? Si nous nous sommes engagés, comme nous y incitait également un autre volet de la REF ? Pour que l'impact événementiel soit mesurable également par le passage à l'action. 

*_{représenté également lors d'un débat par l'imame Kahina Bahloul et le grand rabbin de France Haïm Korsia.}