Olympiades bis
C’est ce qui s’appelle une affaire qui glisse toute seule ! Annoncée la semaine dernière, la quasi attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 aux Alpes françaises - la destination restant désormais seule en lice - nous a même pris par surprise.
Par Laurence Rousseau, publié le 06/12/2023 à 16:52, mis à jour le 06/12/2023 à 16:52.
Les yeux rivés sur les JO Paris 2024, on en avait presque oublié cette candidature montée en quelques mois, et portée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ainsi s’ouvre donc une nouvelle page de l’histoire des grands événements sportifs en France, terre olympique depuis Pierre de Coubertin, et terre fertile ayant donné naissance à la Coupe du monde de football, au Tour de France ou encore au Paris-Dakar.
Cette annonce est une excellente nouvelle pour un écosystème événementiel français, soucieux de ne pas se réveiller en 2025 avec la gueule de bois, au lendemain de la gigantesque fête de 2024. Évidemment, il faudra que ces Jeux d’hiver soient les plus respectueux de l’environnement et les moins énergivores que possible pour ne pas dégrader leur acceptabilité auprès de l’opinion. Comme pour les JOP 2024, 95% des infrastructures sont déjà existantes, et la promesse nous est faite d’un événement marqué du sceau de la sobriété.
Et si la neige devait venir à manquer sur nos massifs alpins en 2030 - date à laquelle les pays européens devront avoir réduit leurs émissions de CO2 de 55% - gageons que les Saoudiens qui auront accueillis en plein désert les Jeux asiatiques d'hiver en 2029 sauront (ou pas) être de bon conseil. Des Saoudiens qui quant à eux se sont vus attribuer, sans grande surprise, l’organisation de l’Exposition universelle de 2030. De quoi satisfaire là encore certains de nos champions nationaux de l’événementiel, qui n’ont d’ailleurs pas attendu cette annonce pour travailler en terre saoudienne. Beaucoup de beaux projets donc qu’il va falloir transformer, tout en gardant le cap de la nécessaire transition écologique. Beau défi !
