Non mais, à l’eau quoi !
En ce 1er février, certains d’entre vous célébreront probablement au moins une bonne nouvelle, à savoir la fin du Dry January. Ce mois de sobriété initié en Grande-Bretagne dès 2012, et repris en France en 2019 sous l’appellation Janvier sobre, s’est installé dans les esprits, au point que, début janvier, 30% de Français se disaient prêts à passer au régime sec dans leur consommation d’alcool.
Par Laurence Rousseau, publié le 31/01/2024 à 15:13, mis à jour le 31/01/2024 à 16:46.
Un mois plus tard, ces derniers auront diversement tenu cette bonne résolution, les uns une semaine (peut mieux faire…), d’autres quinze jours (sur la bonne voie) quand certains auront garder le cap tout le mois durant (bravo !). Quoi qu'il en soit, votre corps vous dira merci pour ce passage à l’eau. Enfin presque, car à en juger des inquiétantes quantités de particules en tout genre présentes dans les réseaux d’eau potable et les pratiques trompeuses des grandes marques d’eau en bouteille, pratiques tout juste dénoncées par nos confrères du “Monde” et de Radio France, il y a de quoi désespérer !
Quid de la consommation d’alcool sur les events, dans un pays comme la France où ne pas consommer d’alcool paraît rapidement suspect (Ah bon, tu ne bois pas ? Quelle drôle d’idée !) ? Interrogés, les traiteurs ne constatent pas d’effet Dry January. En revanche, la consommation de vin persiste sur un régime baissier depuis plusieurs années, quand celle du champagne se maintient, et les demandes de mocktails sur les réceptions deviennent plus fréquentes. Quant aux vins, champagnes et apéritifs “no-lo”, entendez sans alcool, ils n’ont pas encore fait leur apparition sur les buffets. Pourtant ce marché de niche connaît des croissances à deux chiffres et intéresse à la fois les startups et les grands groupes alcooliers. Un nouveau marché qui s’accompagnera forcément de nouveaux lancements de produits, événements où la fête sera tout aussi folle et se consommera sans modération.
