L’édito

Il va falloir patienter encore un peu… 

Pas de suspense, ou si peu. Le remaniement et la nomination de Gabriel Attal à la tête du gouvernement ont rendu une nouvelle fois les rédactions nerveuses.

Par Laurence Rousseau, publié le 10/01/2024 à 18:12, mis à jour le 10/01/2024 à 18:13.

Il va falloir patienter encore un peu…
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A peine Elisabeth Borne remerciée, il aura fallu attendre, non pas un communiqué officiel, mais une source dite sûre pour que toutes les chaînes info officialisent le nom de son successeur et passent à l’ère du commentaire. Des commentaires qui devront nourrir les antennes jusqu’à l’annonce de la composition du gouvernement - sans doute en fin de semaine - selon un tempo dicté par le nouvel hôte de Matignon, grand communicant comme chacun sait. D’ici là, il va falloir faire preuve de patience, une vertu si peu contemporaine. 

Alors que beaucoup d’enjeux actuels demandent à s’inscrire dans le temps long, la notion d’attente nous est en effet devenue insupportable. Le colis qu’il faut recevoir dès le lendemain, Noël qu’il faut teaser par un calendrier de l’Avent, la Saint-Valentin dont il faut parler dès septembre précédent, des JO qui devraient être fin prêts six mois auparavant, les exemples sont pléthores… En la matière, l’événementiel devrait pourtant faire exception puisque ce qui le définit en premier lieu demeure sa date. Notre impatience à participer à certains événements tiendrait-elle d’un besoin d’autrui, de la peur du vide ? Sans doute un peu, mais cela ne doit pas pour autant gâcher tous ces moments qui sont des non-événements. 

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