Où et comment veulent travailler les jeunes ? 

15 000 jeunes (de 18-30 ans) des universités et grandes écoles ont été interrogés pour ce nouveau baromètre portant sur leurs attentes et leurs comportements dans le monde du travail. 

Il en ressort plusieurs enseignements, dont certains tordent le coup à certaines idées reçues. Notamment, les étudiants placent au cœur de leurs préoccupations la rémunération, et ils sont de moins en moins prêts à « travailler beaucoup ». 83% des sondés définissent le “travailler beaucoup” par une durée à partir de 40 heures par semaine. Quant à l’engagement et la responsabilité de l’entreprise, ils sont de moins en moins des critères essentiels.

Les secteurs qui attirent le plus sont l’ingénierie (37%) et le luxe (33%), au détriment de la grande distribution spécialisée (6%). Le grand groupe international (pour 83%), du secteur privé (pour 58%), reste un modèle valorisé pour le début de carrière chez les jeunes, au détriment de la fonction publique. Sur le podium des entreprises plébiscitées, Google se classe en tête, suivi du groupe LVMH et de L’Oréal. 

Pour Assaël Adary, directeur général d’Occurrence - Groupe Ifop : « Ce baromètre est précieux dans sa capacité à fournir des données précises et statistiquement solides sur l’attractivité des 266 entreprises et institutions évaluées par nos 14 880 étudiants répondants. Il est également révélateur d’une nouvelle génération qui compte avoir un rapport équilibré au travail. Si on le schématise, il s’agit de ne pas donner plus qu’on ne reçoit, en établissant au quotidien les bases de cette réciprocité, qui passe notamment par la reconnaissance et le respect de son manager. En toute logique, ils attendent aussi prioritairement une communication de recrutement authentique et qui lève le voile sur la réalité des entreprises. »