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Physique, digital ou hybride ? Quel sera votre choix... quand vous l'aurez !

L’essor de l’événement digital ressemble plus à une opportunité contrainte qu’à une conviction des professionnels. La bonne nouvelle, c’est que le retour des événements physiques est inéluctable !

Par Julien Carlier, publié le 07/04/2021 à 15:49, mis à jour le 07/04/2021 à 18:04.

Physique, digital ou hybride ? Quel sera votre choix... quand vous l'aurez ! par Julien Carlier de Soors.it
© Jon Tyson

Bien sûr, personne ne sait précisément quand, et c’est une des composantes de la question du choix des formats pour vos prochains événements : digital (distanciel pour tous), physique (présentiel pour tous) ou hybride avec un mélange d’audience physique et des participants distants ?

L’événement digital ne va pas disparaitre !

Nombreux sont les acteurs de la communication qui prennent conscience du potentiel impressionnant de ce nouveau media digital. Je parle du « live et conversationnel » qui a l’avantage d’allier d’un côté la puissance d’audience du digital et de l’autre la proximité relationnelle de l’événementiel grâce à l’interactivité ; le tout avec la capacité à mesurer la performance avec les outils digitaux. Il est donc certain que ce format n’est pas prêt de disparaitre, pour autant il ne restera pas le format exclusif et tant mieux !

Evénement hybride = triple peine

Et bien oui, organiser un événement hybride c’est bien gérer trois projets. Il faut évidemment organiser un événement physique avec toutes ses composantes, dont la logistique et le contenu dédié à l’expérience des participants présents en physique. Il faut également organiser un événement digital avec sa logistique spécifique de plateforme digitale, d’outils de communication et toute la gestion de streaming et connectivité. Et à ces deux projets déjà complexes, il faut ajouter les impacts d’une expérience « hybride ». En commençant par l’ajustement de la scène pour les caméras en choisissant de privilégier l’audience physique ou distante, pour finalement arriver au sujet le plus sensible : le design de l’expérience des audiences distantes qui doivent vivre un événement physique. Ce design est critique et passe souvent par une adaptation de l’animation avec un maitre de cérémonie dédié aux audiences digitales qui prend la parole pendant l’accueil café ou certaines pauses, il est nécessaire pour garder l’attention des audiences distantes et même devenir leur « porte-parole » lors des séances de questions-réponses. Mais cela ne suffit pas, je recommande aussi de limiter une partie du programme à l’hybride pour respecter les nouveaux codes et rythmes des événements digitaux.

Alors quel format faut-il choisir et dans quel cas ? D’après moi, le format digital gardera une grande place lorsqu’il faut partager des contenus intéressants avec des audiences intéressées, car les contenus suffiront à engager les audiences. Pour autant, les événements physiques sont nécessaires à la cohésion des communautés et ils seront, d’après moi, plus orientés sur des moments « sociaux » de convivialité. On voit alors une forme de rythme se dessiner : des événements digitaux courts, impactant et répétés tout au long de l’année pour partager des savoirs et des événements physiques plus rare qui sont des temps forts de cohésion de la communautés (interne ou externe) et qui seront nécessairement plus festifs…

Mais alors où sont passés les événements hybrides ? Ma conviction, c’est qu’ils ont une grande place lorsque la contrainte du transport est trop forte pour déplacer certaines parties des audiences. Dans ce cas, les efforts nécessaires pour atteindre la performance de l’hybride seront « rentables ».

A bientôt,

Julien

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