« Le ROI business de VivaTech, déjà au cœur de la promesse, sera d’autant plus attendu sur l’édition 2021. »

VivaTech ne s’étant pas tenu en 2020 en raison de la crise du Covid, comment avez-vous animé votre communauté ?
Nous avons en effet annulé l’événement mais nous n’avons pas voulu pour autant éteindre la lumière et attendre l’année d’après puisque notre rôle, à savoir être le catalyseur de la transformation des entreprises et soutenir la croissance des start-ups, est plus attendu que jamais en cette période de crise du Covid. Après avoir géré les urgences, nous avons donc étudié comment continuer de servir notre mission et tenir notre promesse.

La première action a été d’aller au bout de nos challenges innovation lancés en décembre 2019 et pour lesquels nous avions eu plus de 10 000 candidatures de start-ups du monde entier, afin de répondre aux problématiques d’innovation de nos grandes entreprises partenaires. Un exemple avec LVMH qui a organisé en juin une grande cérémonie avec les start-ups qui avaient été sélectionnées et qui bénéficieront d’un accompagnement personnalisé. Autant de challenges portés sur la plate-forme de VivaTech et pour lesquels nous allons chercher des start-ups capables de répondre à ces besoins.

Quels étaient les objectifs de ces challenges ?
L’objectif était évidemment de trouver des solutions et de développer de nouvelles offres. De tester, de prendre des risques et du même coup d’accélérer la transformation des business models. Nous sommes donc allés au bout de cette démarche, en incitant nos partenaires à sélectionner les start-ups correspondant aux challenges qu’ils avaient lancés, d’autant plus que l’urgence de la transformation digitale se fait encore plus prégnante avec l’épidémie de Covid.

Depuis notre création, nous souhaitons valoriser la place des femmes dans l’écosystème Tech et encourager la mixité

Par ailleurs, nous avons mené à bien les grands prix de start-ups que nous avions lancés, notamment le Female Founder Challenge qui récompense des femmes entrepreneures et les aide à lever des fonds. Depuis notre création, nous souhaitons valoriser la place des femmes dans l’écosystème Tech et encourager la mixité. Rappelons qu’aujourd’hui les femmes ne sont que 10% à la tête de start-up et ne représentent que 5% des fonds levés !

Vous lancez le 26 novembre le VivaTech Tour. En quoi consiste cette opération ?
Effectivement, le VivaTech Tour reprend du service, c’est un rendez-vous que nous avons lancé il y a 3 ans et dont le succès grandit année après année. Cela consiste, hors période Covid, à aller à la rencontre des écosystèmes d’innovation locaux à l’étranger – en Suède, en Angleterre, en Allemagne, en Israël mais aussi en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord – pour présenter VivaTech aux start-up locales et augmenter la notoriété de l’événement. C’est comme cela que nous réussissons à mobiliser les jeunes pousses pour nos différents challenges. C’est un formidable moyen d’augmenter l’attractivité de VivaTech et pour les start-up d’avoir accès à notre réseau de grandes entreprises.

La dimension internationale de VivaTech est vraiment un point clé de l’événement depuis son origine, et elle se renforce année après année

La dimension internationale de VivaTech est vraiment un point clé de l’événement depuis son origine, et elle se renforce année après année. C’est intéressant de découvrir les problématiques et les particularismes de chacun des écosystèmes. De plus, cela nous nourrit pour construire notre programme de conférences. Cette année, nous réalisons les premières étapes du VivaTech Tour en digital, en faisant appel à des speakers locaux qui seront nos relais. Il y a 30 dates programmées entre novembre 2020 et avril 2021 à travers le monde mais aussi en région, 11 régions françaises sur 13 étant partenaires de notre événement. VivaTech a donc également pour mission de fédérer les écosystèmes Tech sur la France.

Reportée en juin 2021, la prochaine édition de VivaTech se tiendra en format hybride. Il demeure donc important de préserver l’événement physique ?
Tout à fait. Nous sommes convaincus que les événements seront désormais et pour longtemps enrichis d’une expérience digitale. Cette dernière va permettre d’engager les communautés tout au long de l’année, de toucher des audiences beaucoup plus larges en France comme à l’international. C’est le sens de l’histoire mais nous sommes également convaincus que le digital ne remplacera jamais totalement le physique.

Des études démontrent qu’il y a un ratio de 1 à 5 du taux de transformation entre un échange en digital et un en physique

La force du physique, c’est la qualité des rencontres business que l’on peut y nouer. Des études démontrent qu’il y a un ratio de 1 à 5 du taux de transformation entre un échange en digital et un en physique. Au terme de VivaTech, ce qui compte également c’est le développement du portefeuille clients, et nous sommes là pour faciliter les relations commerciales. Notre KPI doit être clé, qui plus est dans un contexte de relance économique. Le ROI business de VivaTech, qui était déjà au cœur de notre promesse, sera d’autant plus attendu lors de l’édition 2021. Et nous savons le faire, car rappelons que pour certaines start-up, VivaTech représente jusqu’à 25% de leurs leads business annuels. Nous sommes donc convaincus qu’un événement, impactant, inspirant et générant du business sera un événement qui marchera sur ses deux jambes, à la fois physique et digitale.