L’édito

Safe the date

Avec la crise sanitaire, l’injonction a changé de sens. Il ne s’agit plus seulement de bloquer une date dans un agenda professionnel collectif ou individuel, il s’agit de se poser la question de la sécurité de la date. Pour l’Etat et les préfets, l’enjeu est de décréter autorisations et interdits, seuils et plafonds dans des calendriers évolutifs qui perdent parfois tout sens commun.

Par Xavier Dordor, publié le 07/10/2020 à 16:00, mis à jour le 04/11/2020 à 19:10.

Edito Safe the date, Xavier Dordor
© DR

Pour les organisateurs, il s’agit de pouvoir garantir- au jour J- non seulement l’application réelle aux autorités précitées, mais surtout de veiller à ce que - à la date et dans le format retenus - les conditions de l’event soient sécures pour tous les participants. Et pour ces derniers, humbles inscrits d’être sûrs à la date de l’event, de pouvoir s’y rendre sans être contagieux, d’être prêts à suivre les protocoles et à avoir des comportements responsables pendant l’event et le networking qui l’accompagne.

Trop de consignes à respecter du haut en bas de l’échelle ? Peut-être mais pas sûr, c’est une question de volonté partagée et de normes à respecter dans les délais impartis. 

On m’objectera que les events digitaux n’offrent pas tous ces désavantages, sont faciles d’accès et sans risques. Vrai. Mais ils sont aussi trop souvent sans émotion, malgré l’ingéniosité de leurs concepteurs. Alors, il faut choisir suivant ses enjeux.

De toute façon, on a bien compris que ce qui succède au « Monde d’Avant », ce n’est pas le « Monde d’Après », mais le « Monde d’Avec ». Donc vivons avec les contraintes au jour J, travaillons, échangeons, partageons, … mais chacun à notre niveau, engageons-nous dans ce Safe the date…

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