L’édito

FUSAC : l’événementiel entre dans la danse !

Les stratégies de conquêtes sont les filles de la crise. Les médias sont coutumiers du fait : à chaque crise son absorption. Accusées : l'importance des frais fixes dans le modèle classique, la diminution des charges par mutualisation ou par optimisation du modèle existant… mais aussi des opportunités de synergies pour conquête…

Par Xavier Dordor, publié le 15/12/2020 à 16:59, mis à jour le 17/12/2020 à 09:40.

FUSAC : l’événementiel entre dans la danse !, édito de Xavier Dordor
© Rafaela Biazi - Unsplash

L’événementiel entre dans la danse. Analysons quelques mouvements.

1er pas : Extension de l’offre. L’événementiel offre un nouveau canal à des marques notamment médias. Conclusions : on assiste à des créations d’events sous des marques fortes, mais aussi des acquisitions de savoir-faire dans ces nouveaux territoires. Reworld entre ainsi chez Hopscotch : synergies nombreuses en btob et btoc. Ouverture pour l’investisseur. La crise rend l’accord plus facile car l’argent est plus rare. D’autres opportunités ?

2ème pas : Economies d’échelles. Rapprochons nos structures pour exécuter ce pas de 2. Diminuons les frais fixes et rentabilisons au mieux dans un premier temps. Un lendemain souriant accélérera le tempo vers des créations. De nombreuses petites structures btob de salons ou d’activation discutent actuellement sous le sapin. Des gestionnaires de lieux à Paris et en région sont concernés. Certain.e.s en optique restrictive, d’autres en conquête.

3ème pas : Intégration verticale. « Cette technique, ce pas-là, tu les maitrises parfaitement, viens on va se lancer ensemble sur la piste. Tu vas m’apprendre et on va améliorer notre performance » ! Le meilleur exemple : Les BigBoss et Proximum 365 pour utiliser pleinement leur plateforme Vimeet qui est semble-t-il très performante en activation One to One. D’autres agences et organisateurs pourraient créer ainsi de l’intégration digitale qui n’est pas dans leur métier d’origine.

4ème pas : l’acquisition capitalistique. On analyse le bord de la piste et on fait son choix du / de la partenaire. D’autant plus facilement qu’il ou elle est demandeur d’un pas de deux. Avec la crise de la Covid, cette situation pourrait se multiplier notamment parce que les rentrées sont faibles et l’argent même pas cher est rare. Car il faudra rembourser et la capacité de re.financement reste faible dans l’événementiel. Avantages aux plus riches.

Bon tous ces pas se combinent bien sûr : l’investissement, l’économie, l’amélioration de la performance ou la conquête de nouveaux marchés ne sont pas exclusifs l’une de l’autre. Mais ce qui est sûr c’est qu’une fusion, un rapprochement, une absorption ne peuvent remplir tous les objectifs en même temps.

Alors pourquoi la danse ? Parce qu’on n’aura pas l’occasion de la pratiquer le 31 décembre sauf lors d’un cinq à sept ou à huit pour être précis. Joyeuses Fêtes.

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