L’édito

Créer son propre event ou prendre la parole chez un autre ?

Aux US, où les events sont devenus un canal majeur du marketing btob - après et avec le digital-, la question rituelle qui se pose est celle-ci : créer un event, ou prendre le micro dans l’event d’un autre ? Alternative non exclusive, plus d’une entreprise sur deux pratique les deux. 

Par Xavier Dordor, publié le 05/06/2019 à 15:00, mis à jour le 04/11/2020 à 19:10.

Xavier Dordor
© Jallal Seddiki / Photography

Il semble que la réponse tienne en deux points essentiels : profondeur de la prise de parole et mise en avant de son éco système. Une entreprise qui veut déployer un discours plus ample, montrer la maîtrise d’un secteur ou d’une techno, impliquer ses collaborateurs ou son réseau  s’engage plus volontiers dans la création de son propre event. L’incarnation de la marque, sa capacité à réunir autour d’elle d’autres acteurs majeurs (parfois plus importants) de son éco système pour leur donner le micro ou leur offrir un espace de démo… est le facteur clef de la taille même de l’event, voire de sa récurrence. Il devient alors un point d’ancrage du cycle marketing de l’entreprise.

Le choix de la prise de parole dans d’autres events, outre sa dimension économique, est plus lié à la personnalité de speakers potentiels et à la volonté de l’entreprise de circonscrire le discours à un message pointu. Il est aussi la réponse à la sollicitation d’un tiers dans son propre éco- système. C’est la co- construction fertile d’une politique de prise de paroles croisées. Elle est le moteur des events.

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