L’édito

Chiche, Madame la ministre… on est (tous) prêts ?

Depuis qu’elle a parlé de rouvrir les musées et de faire des tests, Roselyne Bachelot remonte dans le cœur des acteurs du vivant ! Des concerts-tests en mars et avril, à Marseille et Paris… Saluons les initiatives nationales, nos voisins allemands et espagnols notamment les ont déjà pratiquées avec succès : concerts, matchs avec 1 500 spectateurs, 500 personnes dans un lieu clos… les protocoles ont été stricts et les résultats probants.

Par Xavier Dordor, publié le 23/02/2021 à 11:00, mis à jour le 25/02/2021 à 09:26.

Chiche, Madame la ministre… on est (tous) prêts ?, un édito de Xavier Dordor
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On peut espérer comme en Espagne la prolongation des ouvertures ou pour l’Italie que ces tests seront les préludes à des ouvertures encadrées.

Les ministères s’agitent, la profession autour de l’UNIMEV également, qui a questionné la Cellule Interministérielle de crise sur l’opportunité d’une expérimentation sur un salon, un congrès et un événement d’entreprise. L’enjeu est clair : par ses tests, envisager les modalités de ré-ouverture des événements. L’expérimentation est plus compliquée car elle doit être opérée selon un « protocole expérimental » agréé et validé par plusieurs instances de l’Etat (Recherche, Santé, Travail) pour ensuite être mise en œuvre. Bravo à tous.

Une telle avancée si elle ne permet sans doute pas d’entrevoir un no limit pour les conférences, one to one ou salons… ouvre la porte à une vraie pratique de l’hybridation entre le présentiel et le virtuel. En termes de publics, en termes d’expériences et en termes de monétisation. Chaque organisateur pourrait ainsi construire des scénarii différenciés mais toujours dans le respect des protocoles.  

Maintenant, cela nous oblige tous. Les donneurs d’ordre à soutenir l'organisation des events dans ces conditions, les agences à mettre en place et faire appliquer sans réserve les protocoles, les participants à les respecter scrupuleusement mais aussi à jouer le jeu de la participation aux events. Les pouvoirs publics auraient beau jeu de constater que cette ouverture n’entraine pas un certain retour des events présentiels ni ne draine de public, frileux devant le risque. Les conférenciers et keynote speakers doivent aussi jouer le jeu, en plus ils sont souvent plus protégés par la distance de la scène et le pupitre.

Chiche, si les pouvoirs publics ouvrent la réflexion des tests, alors, ouvrons en réponse le chantier du savoir-faire dans ces conditions… et à MyEventNetwork avec vous celui du faire venir !

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