Des têtes et des bras pour faire avancer la communication
Le dernier Baromètre Unifié du Marché Publicitaire (BUMP) a délivré son lot de bonnes nouvelles. Une fois encore, la croissance des recettes publicitaires a été au rendez-vous l’an dernier, tout comme les montants d’investissements de communication des annonceurs qui dépassent désormais ceux de 2019.
Par Laurence Rousseau, publié le 20/03/2024 à 17:49, mis à jour le 20/03/2024 à 17:49.
Le digital stimule sans surprise ce trend haussier, avec 80% d’annonceurs qui utilisent les médias digitaux. Quant à l’événementiel, il affiche également une belle dynamique, flirtant de nouveau avec les résultats d’avant crise Covid. Que nous réservent les mois à venir, avec la persistance des conflits sur la scène internationale, du contexte inflationniste, ou du poids de la dette qui laisse poindre à l’horizon un tour de vis budgétaire ? Eh bien, toujours selon le BUMP, le marché publicitaire va résister, et même se sentir pousser des ailes avec les Jeux olympiques et paralympiques.
La dynamique du secteur se lit également dans la manière dont la communication porte les sujets de société et les débats contemporains. C’est dans son ADN, comme on dit. Pour autant, cette vitalité ne rime malheureusement pas avec attractivité, en tout cas pas suffisamment. L’événementiel en particulier, et les métiers de la communication dans leur ensemble, manquent encore de têtes bien faites et de bras. Comme le rappelle David Leclabart, le coprésident de l’AACC, dans le cadre de l’opération Journées Agences Ouvertes, le secteur de la communication a besoin de nouveaux talents. Le président de l’UDECAM, Thomas Jamet, ne disait pas autre chose lorsqu’il évoquait la semaine dernière, sur la scène des dernières Rencontres, l’or noir que constituaient les collaborateurs en agences. L’une des solutions à ce problème d’attractivité est fort heureusement bien connue des intéressés : communiquer, communiquer, et encore communiquer pour séduire !
